des démangeaisons incessantes et pénibles : une torontoise évoque le supplice des démangeaisons causées par l’eczéma
après avoir consulté son dermatologue, charlene thompson a enfin pu trouver un soulagement.
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« si l’on évite de se gratter, les démangeaisons ne cessent pas, et l’envie de se gratter devient insupportable », explique charlene. supplied
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charlene thompson tient à vous dire que les démangeaisons causées par l’eczéma sont constantes et pénibles – elles représentent le symptôme le plus incommodant de cette maladie. « c’est très intense », confie la torontoise de 43 ans. « si l’on évite de se gratter, les démangeaisons ne cessent pas, et l’envie de se gratter devient insupportable. » lorsqu’elle était bébé, ses parents avaient l’habitude de lui faire porter des mitaines pour protéger sa peau et éviter qu’elle ne se gratte pendant son sommeil. « ma mère les trouvait toujours sur le bord de mon lit, car je trouvais le moyen de les enlever et de me gratter. même à cette époque, les démangeaisons étaient incessantes. »
on a diagnostiqué la dermatite atopique, communément appelée eczéma, de charlene alors qu’elle était bébé. la dermatite atopique, une maladie inflammatoire de la peau chronique, touche jusqu’à 17 % des canadiens. la maladie apparaît toujours avant l’âge de cinq ans et est caractérisée par des démangeaisons et une inflammation de la peau. on la trouve habituellement derrière les genoux, à l’intérieur des coudes et sur le visage, le cou et les mains.
ces régions touchées ou ces zones cibles correspondent à celles de charlene. elle fait partie de la catégorie de gens atteints de la dermatite atopique grave, qui présentent une peau épaissie et des lésions qui suintent et qui saignent pendant les poussées. « il est déjà arrivé que la maladie se soit attaquée à mon visage », se souvient-elle. « mais depuis toujours, elle se loge le long de mes bras et à l’arrière de mes jambes. »
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une autre constante? les démangeaisons. charlene les décrit comme étant une sensation incessante et agaçante qu’elle essaie d’oublier. « mais lorsqu’elles sont devenues prédominantes – ce qui a toujours été le cas – c’était comme une attaque et le besoin de me gratter s’aggravait toujours. »
la dermatite atopique, une maladie inflammatoire de la peau chronique, touche jusqu’à 17 % des canadiens. getty
charlene souligne que l’eczéma ne fait pas que la toucher sur le plan physique, mais aussi sur le plan mental et émotionnel. les démangeaisons persistantes ont nui à sa qualité de vie. elle ne pouvait plus bien dormir. elle se couvrait les mains et les avant-bras avec des chaussettes avant d’aller au lit, comme sa mère le faisait pour la protéger lorsqu’elle était bébé. et pourtant, elle finissait par se réveiller à cause du grattage.
« je n’ai jamais pu avoir une vraie nuit de sommeil, car je me réveillais toujours en me griffant la peau », précise-t-elle.
aussi, les symptômes d’eczéma de charlene ont eu un impact sur sa vie sociale. « je ne voulais plus sortir », dit-elle. « je ne faisais que sortir de la maison pour aller au bureau, et à l’inverse. c’est tout. je suis devenue ermite parce que je voulais que personne ne voie ma peau. j’ai toujours eu de l’eczéma sur mes bras et mon visage, et le maquillage ne peut pas tout camoufler. »
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charlene était non seulement gênée par sa peau, mais aussi préoccupée par la survenue d’une « attaque de démangeaisons ». elle pouvait se gratter sans s’en rendre compte jusqu’à ce que des amis ou des collègues lui disent qu’elle saignait ou que sa peau suintait.
récemment, les choses ont dégénéré. elle a dû prendre une douche, à 1 h du matin, sous un jet d’eau froide; elle hurlait. « ma peau était en train d’exploser. j’avais l’impression d’être en feu, comme une torche humaine », explique-t-elle. « mon mari m’a dit qu’il fallait aller à l’urgence. »
la visite aux services d’urgence a abouti à une consultation auprès d’une dermatologue. « je lui ai dit que je ne quitterais pas son bureau », indique charlene. je lui ai dit que peu importe ce qu’elle devait faire, que je n’en pouvais plus vivre comme ça. »
cette consultation a été un moment décisif pour charlene, car une fois que la dermatologue a constaté l’état de sa peau, elle était déterminée à trouver une solution.
« je n’avais plus à tout cacher. je portais un débardeur et je n’avais aucun maquillage », précise-t-elle. « la médecin a pu voir l’étendue des dommages. »
aujourd’hui, charlene affirme que sa vie a changé. « l’été 2024 a été un des plus beaux étés de ma vie », dit-elle. « c’était la première fois que je portais des t-shirts, que j’allais à la plage et que je ne me souciais pas de ma peau. j’ai eu beaucoup de plaisir à passer du temps avec mes enfants. »
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surtout, charlene ajoute qu’elle n’a plus de douleur et que les démangeaisons sont maîtrisées.
novembre est le mois de la sensibilisation à l’eczéma au canada, c’est pourquoi charlene tenait à transmettre son message d’espoir aux autres personnes atteintes d’eczéma. elle recommande de consulter un médecin pour connaître les options de traitement.
« c’est important de tenir compte de ses besoins et de s’exprimer avec détermination », indique charlene. exprimer ses préoccupations peut aider à obtenir de meilleurs résultats.
discutez de la prise en charge de vos symptômes d’eczéma avec votre dermatologue. vous trouverez quelques ressources destinées aux patients ici.
pour obtenir de plus amples renseignements, rendez-vous sur les sites de la société canadienne de l’eczéma et l’alliance canadienne des patients en dermatologie.
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